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Coisas da vida, artesanato, fotografia e meio ambiente

Versão 3.2/2008: Tudo na vida é uma questão de prioridade, comedimento e tolerância.
segunda-feira, 22 de setembro de 2008
Charles Aznavour




Tá, eu sei que requer um pouco de abstração porque eu estava loooooonge do palco. Mas o que importa é que por uma hora e meia eu respirei o mesmo ar que o Charles Aznavour! E se você tiver boa vontade, você vê ele ali no meio do palco.

Podem me chamar de velha, mas eu AMO esse velhinho, desde a adolescência. Fui estudar francês por causa dele.

Foi muuuuuuito emocionante. Eu e toooodas as velhinhas do Rio de Janeiro A-DO-RA-MOS! Só achei curtinho demais. Eu poderia ter ficado ali umas três horas, tranquilamente! rs

Ganhei o ingresso do show do meu amoooooor, de presente de aniversário mais do que adiantado. E valeu cada segundo! :-)
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Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux


Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages


Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages


Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord


Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil


Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main


Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève


Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve


Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port


Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil


Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerais dans
La soute à charbon


Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre


Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a t'on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent


Je fuirais laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort


Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil...


(Emmenez-moi)

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